Comme à son habitude, VMware nous a fait un show à l’américaine, plein de punch et avec des messages forts (mais toujours assez convenus, ne nous le cachons pas … Merci à vous, Merci merci, le business c’est vous tout ça tout ça ^^). Après l’introduction de Jean-Pierre Brulard (président de VMware EMEA) et son accent anglais inimitable, Pat Gelsinger, CEO, a présenté les principaux sujets autour de deux concepts clefs : Freedom and Control. Une parfaitement combinaison pour qualifier l’ambition de son entreprise, fournir l’expérience vSphere sur tous les cloud publics majeurs (AWS, Azure, Google, IBM etc.) et rendre leur utilisation quasiment transparente.
Evolution de l’usages des plateformes Cloud depuis 2006
Pour illustrer son propos, Pat s’est appuyé sur des slides très intéressants concernant le taux d’adoption des plateformes de cloud public depuis 2006 puis en se projetant jusqu’en 2030, rien que ça. Rappelez-vous, à l’époque, l’iPhone n’existait pas, Google venait tout juste de racheter Youtube …
Vous pouvez constater que la progression de l’utilisation en 10 ans est assez régulière, quasi linéaire. De plus, on estime désormais que 50% des entreprises utiliseront couramment les plateformes de cloud public d’ici 2030, soit dans moins de 15 ans… et 50% ce n’est pas rien. Pas étonnant dans ces conditions que VMware se concentre si fort sur l’intégration de toutes ces plateformes pour pouvoir anticiper au maximum les besoins et se positionner comme leader dans ce domaine.
VMware et Amazon Web Services, main dans la main
Cela a été annoncé il y a quelques jours, VMware et AWS viennent de signer un partenariat pour pouvoir proposer du “vSphere as a service” chez Amazon et intégrer cela au sein même de vSphere. Cette annonce est tout à fait logique quand on la met en perspective de l’introduction réalisée par Pat Gelsinger : VMware, leader du domaine de la virtualisation, s’allie avec AWS, leader du marché des cloud publics. Rien de moins.
Ensuite, nous avons eu le droit à une démonstration de l’interface unifiée de gestion des ressources On-Premise et AWS, avec du beau vMotion simulé bien entendu. La démo en elle-même est franchement bluffante, mais il faudra attendre courant 2017 la disponibilité effective de VMware Cloud for AWS pour pouvoir en goûter et constater des performances réelles en conditions de production.
Et quid de vCloud Air, la plateforme de cloud maison ? Continuera-t-elle son petit bonhomme de chemin ? Mystère pour le moment.
VMware Cloud Services
Et ensuite ?
VMware ne compte bien entendu ne pas s’arrêter à ce partenariat, fusse-t-il stratégique. La nouvelle platforme de gestion de cloud made-by-VMware va s’enrichir progressivement et proposer à terme un vrai “centre de commandement” pour gérer ses ressources et leurs coûts associés chez la plupart des hébergeurs IAAS du marché. La démonstration “Tech preview” de VMware Cloud Services donne un petit aperçu de ce que sera notre avenir en matière de gestion et balance des ressources SDDC sur les différentes offres publiques.
L’accent a aussi été porté sur deux aspects particuliers qui sont particulièrement attendus par les consommateurs que nous sommes : le chiffrement et la gestion de la sécurité réseau. Piloté par NSX bien entendu, tout cela se passe directement sur la console Cloud Services d’une manière très simple et visuelle : application d’une politique de chiffrement des communications, détection des flux entrants/sortants et inter-cloud etc.
De bien séduisantes perspectives !
Plus encore que l’année dernière, les interactions entre clouds et services on-premise sont au centre de la stratégie de VMware aujourd’hui, même le tout neuf vSphere 6.5 a juste été évoqué sur un seul slide (alors que les nouveautés sont nombreuses) !
Il faut nous préparer : acheter du hardware c’est désormais has-been, il faut consommer du cloud et VMware va vous y aider.
Freedom and Control, guys :)
lol pour la phrase “acheter du hardware c’est désormais has-been”