Dévoilée au premier semestre de l’année dernière (voir ce billet), la plateforme “Photon” de VMware est désormais stabilisée et disponible en version production avec la 1.0. Même si vous n’utilisez pas encore les systèmes de containers, dont Docker est un des fer de lance aujourd’hui, vous avez sans doute malgré tout entendu parlé de ce “micro-OS” dont l’ambition est de proposer une “boite” optimisé pour vSphere et permettant d’exécuter des environnements “conteneurisés” (j’aime bien l’imagination de l’IT …).
Aujourd’hui capable de faire fonctionner des conteneurs Docker, RKT et Pivotal, Photon OS a été particulièrement travaillé pour ajouter la plus faible empreinte possible au coût global disque et compute des applications qu’elle exécute. En effet, Cormac Hogan, un ingénieur de VMware et blogueur émérite, qui présente en détail les spécifications très particulières de cet OS dans ce billet, indique que Photon OS 1.0 n’occupe techniquement que les minuscule 384 Mo de mémoire vive (pour le noyau essentiellement) et 394 Mo de disque pour les quelques commandes strictement nécessaires à l’installation et la configuration des containers que l’on souhaite déployer.
Même si dans la plupart des productions “classiques”, les containers sont encore un doux rêve, nul doute qu’il faudra de plus en plus suivre l’adoption de cette nouvelle méthode de développement et de production pour être prêt, le jour J, lorsqu’un fournisseur nous proposera une telle architecture logicielle. On peut donc déjà se dire qu’avec Photon OS, nos environnements vSphere sont dors et déjà prêts à les accueillir.