English sum-up :
After more than a week of testing, it’s time to take stock of the ViPR PoC. To summarize, ViPR is still a young solution, but has a huge potential for growth, especially in support of NAS replication features. The more frustrating for us is now to wait for the forthcoming releases to be able to fully evaluate the solution really corresponding to our environment !
Notre PoC ViPR a suivi son cours durant ces derniers jours, comme annoncé dans mon précédent billet. Ceci étant, le sujet est tellement vaste que nous sommes loin d’avoir exploré toutes les facettes de l’outil. Je vous propose un petit bilan après une semaine de tests dispersés.
L’infrastructure elle-même est relative simple à mettre en oeuvre, le déploiement des VM ViPR est une formalité. Par contre, comme déjà évoqué, le paramétrage initial nécessite de se poser pour obtenir un environnement intégrant la majeure partie de vos infrastructures SAN/NAS. Il est très imporant aussi de bien faire le tour de la matrice de compatibilité adaptée à vos équipements. En effet, ViPR exige des niveaux de codes minimum/maximum pour fonctionner. Cela vaut à la fois pour les flarecode de vos baies de stockage, mais aussi pour les versions de vos switchs FC et d’une manière générale, tout ce que vous compter intégrer à ViPR. L’explication est que ViPR effectue un ensemble de pré-check et post-check lors de chaque opération sur les équipements dont il a la charge. Cela ne se limite donc pas à une question de support. L’exemple vécu chez nous est que la version actuelle (2.1) de ViPR ne supporte pas le design de virtual arrays constituées de VPlex et d’XtremIO. Et nous seulement il ne le supporte pas, mais il l’interdit lors de toute tentative de provisionnement ! Inutile donc d’essayer de passer en force en se disant que “ça va marcher” ;)
D’autre part, ViPR est un outil “jeune” dans le sens ou toute la diversité des configurations client ne sont pas encore prises en charge. A contrario, la bonne nouvelle c’est qu’il évolue extrêmement vite. Le rythme des releases, contrairement à d’autres produits EMC, est précisément séquencé : une version sort chaque trimestre et intègre de nouvelles fonctions, de nouveaux équipements et prend en charge de nouvelles versions de code.
Dans notre cas, cela nous a un peu freiné dans nos ambitions lors de ce PoC. En effet, ViPR 2.1 ne prend pas en charge un certain nombre de besoins auquel nous accordons une importance particulière. La gestion des droits d’accès client pour de nouveaux shares CIFS sur Isilon ou la mise en place de la réplication “NAS” (SynIQ pour Isilon, VNX Replication, entre autres), par exemple, sont des fonctions annoncées dans la roadmap mais pas encore disponibles. Nous sommes également limité dans l’implémentation de volumes distribués sur notre VPlex Metro car cela n’est pas supporté sur des configurations disposant déjà de volumes de ce type en production. De même, le nouveau Firmware XtremIO 3.0 que nous allons installer incessamment nous enlèvera la possibilité de les utiliser à travers le produit.
Pour résumer, l’intégration de ViPR dans un environnement de production existant induit une vraie gestion de changement particulièrement précise au niveau des versions logicielles, et ce, sur l’ensemble des composants. C’est clairement une contrainte forte à prendre en compte dans la phase de décision, car elle va peser sur votre agilité à maintenir à jour vos infrastructures.
Malgré ces limitations actuelles, son potentiel est vraiment exceptionnel. En effet, ne serait-ce que le zoning FibreChannel fait gagner un temps non négligeable lorsque l’on intègre une nouvelle baie ou un nouveau host. De même, le workflow, simple, d’approbation est très utile pour séparer la fonction décisionnelle de la fonction opérationnelle. L’ergonomie globale du produit participe aussi, d’ailleurs, à cette élégance dans la gestion de demandes. Enfin, la virtualisation des équipements (virtual arrays, virtual pools, etc. …) permet d’envisager beaucoup plus facilement la délégation dans l’exploitation des ressources matérielle, tout comme un portail vCloud Director / vCAC pour le SDDC.
En conclusion de ce premier bilan, le plus frustrant aujourd’hui, pour nous, est sans doute l’attente des prochaines releases (notamment la 2.2 fin du quatrième trimestre) qui vont amener une grande partie de ce qui nous manque aujourd’hui pour vraiment envisager une acquisition et une mise en production. 2014 a été une année fantastique au niveau matériel, 2015 s’annonce tout aussi palpitante dans le monde du SDS !
ViPR n’est pas un SDS !!! Mais un simple outil de management….
Scality, scalio, ceph,etc… sont des SDS.
Si on lui rajoute les data services, si clairement, pour moi en tout cas, il fait partie des outils permettant de construire une offre stockage logicielle. Un SDS n’est pas juste une solution de stockage basée sur le logiciel (ScaleIO, RHS par exemple), c’est tout un ensemble, notamment la partie ordonnancement, dé-correlation entre physique et virtuel, portail de consommation etc. … dont fait partie ViPR. Dans SDS il y a le terme “Defined” qui signifie évidemment un outil de définition. ViPR en est un.