English sum-up :
After the recent purchase of XtremIO and ISILON solutions to achieve our new multi-tiering strategy, we could not end the round-up of the state-of-the-art storage technologies without a PoC of the EMC SDS product : ViPR. Here is a little post to discover the first elements of the web interface and basic functions of ViPR controler.
On ne va pas s’arrêter en si bon chemin !
Après l’acquisition de nos nouvelles baies XtremIO, ISILON, sans oublier la conversion de VNX5500 vers VNX7500 de nos baies historiques, il nous restait à PoC’er (pardon pour cet anglicisme ;) ) la “cerise sur le gâteau”, le futur fédérateur de toute cette “puissance” : EMC ViPR.
Vous avez sans doute entendu parler de cette solution qui se veut la réponse d’EMC au concept de SDS (Software Defined Storage). ViPR dispose de plusieurs modules, mais nous allons nous intéresser de notre coté à ViPR Controler, le centre névralgique de la fonction SDS. Celui-ci sera secondé par la solution ViPR SRM, pour sa partie supervision et capacity planning, qui n’est autre qu’un packaging spécifique de EMC SRM Suite pour ViPR.
L’objectif pour nous est de pouvoir disposer d’un outil global de provisionnement de volumétrie qui pilote de manière totalement automatiques nos différents composants : XtremIO, VNX Block, VNX File, VPlex, ISILON. ViPR Controler a l’ambition de répondre à cette question, via un portail web complet et intégré.
Coté installation, même si en théorie la mise en place de ViPR est simple grâce à la vApp fournie, dans la pratique, ça se complique très rapidement et de ce point de vue, je vous conseille d’anticiper au maximum les briques complémentaires sur lesquelles le logiciel s’appuie. En effet, ViPR seul n’est en mesure de discuter qu’avec les baies les plus récentes disposant nativement de fonction RESTful (XtremIO, ISILON, ScaleIO, VPlex). Pour pouvoir dialoguer avec votre réseau FibreChannel par exemple, il faut prévoir l’intégration d’une passerelle SMI-S dédiée (un serveur CMCNE pour Brocade fera très bien l’affaire). De même pour les environnement VNX ou VMAX, il vous faut aussi une passerelle SMI-S qui va faire office de “proxy”, traduisant les ordre REST émis par ViPR en commande naviseccli/symcli.
Une fois toutes ces interfaces opérationnelles, la configuration de ViPR reste très simple d’accès et relativement intuitive. Ceci étant, il faut bien maîtriser les impacts que pourront avoir les actions de provisionnement sur l’ensemble de l’infrastructure : tout est “sous contrôle”, création des LUN, construction des Distributed Devices sous VPlex, Zoning FC éventuel etc. … c’est une vrai révolution pour des professionnels du stockage habitués à faire beaucoup de chose à la main.
Avant de rentrer dans le vif du sujet via de prochains billets, je vous propose dans un premier temps un petit tour d’horizon de l’interface ViPR illustré par quelques information complémentaires sur les objets manipulés.
D’abord, et cela fera sans doute plaisir à nombre d’entre nous, l’interface web de ViPR est particulièrement légère et réactive, full HTML (sans Flash ni Java !), ce qui tranche avec l’historique plus “lourd” des interfaces de gestion d’EMC. Une fois connecté, on arrive directement sur un Dashboard qui présent les quelques indicateurs techniques principaux :
On navigue à travers les menus via un bandeau vertical qui déroule les différentes pages en fonction de l’icone de section sélectionné :
Par exemple, en choissant, dans la section “Physical assets” la page des “Storage Systems”, on obtient la liste des équipements (baies ou fournisseurs de services) enregistrés et prêts à être pilotés par ViPR. Et oui, il faut toujours des baies physiques, au final, pour stocker nos données ;) :
Dans la section “Virtual assets” se trouve l’ensemble des composants virtuels sur lesquels, au final, on s’appuiera pour provisionner nos ressources. Ces mêmes composants virtuels sont reliés à des composants physiques, qu’ils peuvent partager :
La partie “Service Catalog” regroupe l’ensemble des services réellements accessibles par les “consommateurs”, soit vos équipes de MCO, soit, pourquoi pas, des clients hébergés :
Ensuite on trouve la partie déclaration et organisation des clients de ViPR avec les notions de locataires (Tenants) et de projets (Projects) :
Et pour terminer ce “sneak-peak”, histoire de vous montrer que ça marche… et c’est même bluffant quand on sait l’energie déployée normalement chez nous pour créer ne serait-ce qu’un datastore VMWare pour nos clusters ESXi : création d’un nouveau datastore VMWare de 500 Go sur un de nos deux XtremIO, zoning de nos serveurs de bac à sable en FC pour accès direct à la baie XtremIO, rescan sur les ESXi, formattage du VMFS sur vCenter, refresh de l’ensemble des serveurs, livraison. Le tout en moins de 3 minutes ! Comme disait un certain CEO d’une certaine société bien connue : it’s amazing, it’s magic !
Je reviendrai plus en détail dans de prochains billets sur les process générés par ViPR, les workflow possibles et les subtilités liées aux aspects de “Data Protection” (VPlex, Snapshots etc. …).
1 thought on “PoC ViPR : c’est parti ! Découverte de l’interface et premier test”