English sum-up :
A small overview of the Isilon virtual appliance : installation, initial configuration, tips & tricks.
La révolution du “Software Defined” pour des sociétés comme EMC sont sans doute très difficiles à négocier aujourd’hui car, historiquement, nos fournisseurs de baies de stockage faisaient une grosse partie de leurs marges sur la partie hardware. Il faut revoir l’ensemble du modèle économique, sachant que comme pour l’explosion de la virtualisation dans les années 2000, désormais les supports hardware deviennent de plus en plus banalisés, délégant l’intelligence aux couches logicielles supérieures. De mon point de vue, je trouve qu’EMC s’en sort pas mal et à bien amorcé sa “reconversion” dans le logiciel. Isilon en est un exemple flagrant avec la mise à disposition gratuite d’une virtual appliance déployable directement pour évaluation.
Etant désormais équipé d’un petit Lab vmware chez moi (cf mon précédent billet) je n’ai pas pu résister à la tentation de tester cette vApp directement. Si l’expérience est concluante, cela nous permettra de mettre à disposition de nos équipes de production un outil parfait pour de la formation interne ou de l’environnement de test.
La virtual appliance est disponible directement, pour peu que vous disposiez d’un compte chez EMC. Rendez-vous à l’adresse https://www.emc.com/products-solutions/trial-software-download/isilon.htm pour la télécharger. Au moment où j’écris ces lignes, c’est la version 7.1.1 qui est proposée. D’ailleurs, il semble qu’EMC mette à jour très régulièrement sa virtual appliance et suive les releases officielles. Une fois téléchargé, vous décompressez le .zip et vous obtenez un guide d’installation en PDF ainsi qu’une machine virtuelle utilisable sous VMWare Player, VMWare Workstation ou VMWare Fusion. Cette VM dispose d’un ensemble de 6 clones liés qui simplifient le déploiement des noeuds nécessaires au fonctionnement de votre cluster Isilon virtuel.
Le problème de cette VM c’est qu’elle n’est pas directement utilisable en environnement serveur (ESXi/vCenter). Pour pouvoir l’exploiter de cette manière, il faut la convertir dans un format compatible. Pour cela, vous devez utiliser VMWare Converter. Je ne détaillerai pas ici le processus mais l’opération est relativement simple et permet d’obtenir directement une VM fonctionnelle dans son vCenter. Ensuite, il vous suffit de la cloner autant de fois que le nombre de noeuds Isilon souhaité (jusqu’à 6). Pour plus d’informations à ce sujet, je vous recommande de vous rendre sur l’un de ces deux sites suivants qui décrivent précisément la méthode : chez Mind Circus ou chez Storage Monkey.
De même, je ne vais pas détailler non plus la partie installation logique car elle est relativement simple et bien décrite dans le manuel fourni. En substance vous configurez votre premier noeud en créant un nouveau cluster et en fournissant les informations “classiques” d’un ensemble Isilon : nom du cluster, divers sous-réseaux (interne, extene, smartconnect éventuellement etc. … Une fois ce premier noeud créé, vous démarrez les autres en leur indiquant de joindre le nouveau cluster. Petite astuce : par défaut les noeuds sont configurés avec 4 disques de 4,3 Go ce qui donne peu ou prou 12 Go par noeud. Si cela vous semble un peu trop “limite”, vous pouvez les augmenter un peu avant le premier démarrage des VM. Histoire de “secouer un peu” l’appliance, j’ai tenté de monter à 500 Go par disque, mais j’ai eu en retour quelques soucis de fonctionnement ensuite, donc à suivre (vos retours sont les bienvenus). Enfin, chaque noeud a une empreinte très modeste d’1 Go de RAM et un CPU ce qui en fait un lab particulièrement léger et donc facile à caser dans vos environnements virtuels ;)
Ce “vIsilon” se présente ensuite comme un cluster classique avec un environnement en tout point identique à ce que l’on a l’habitude d’avoir sur des machines de production :
En guise de conclusion, voici quelques copies d’écran des différentes phases d’installation du premier noeud. Amusez-vous bien !