Fin Avril 2012, nous débutions la montée en charge de VPlex au sein de notre service informatique. Après une mise en place relativement facile (grâce à l’intégration de VPlex sur nos réseaux FibreChannel existants, contrairement aux solutions “concurrentes” comme Metro Cluster de Netapp, par exemple), nous commencions à cette date à déménager nos environnements virtualisés à travers ce nouvel équipement de virtualisation du stockage (EMC préfère le terme de “Fédération du stockage”) via le très fiable et très classique Storage VMotion de VMWare.
Sur une période d’environ un mois, l’ensemble de nos datastores (22 To utiles pour un peu plus de 500 VMs en tout) ont été déménagés. La méthode de migration était relativement simple : un jeu de chaises musicales entre les datastores historiques servis directement par nos baies et les nouveaux datastores, présentés à travers le VPlex (puis les mêmes baies de stockage en back-end). Nous n’avons eu à déplorer aucun incident pendant cette phase critique et le VPlex s’est parfaitement comporté, se payant même le luxe de réduire les latences moyennes des I/O en lecture des datastores concernés. En effet, profitant des très gros caches présents sur les directeurs des deux clusters VPlex, les baies de stockage ont vu leurs charge moyenne baisser de manière importante (10/15%).
A partir de début Juin 2012, l’ensemble de la production virtualisée était migrée sur les “datastores VPlex”. Depuis cette date, nous avons eu à gérer plusieurs incidents (non liés au VPlex) qui ont confirmé le parfait comportement de VPlex face à diverses situations dégadées (dont un angoissant split-brain FibreChannel). Au final, les deux clusters VPlex en mode Metro fournissent depuis plus de 11 mois un niveau de service et une disponibilité parfaite, se permettant même le luxe de palier sans broncher à des incidents qui, sans eux, se seraient traduit par des arrêts de production majeurs (plantage d’une baie de stockage suite à une extension hardware, notamment).
Malgré quelques petites lourdeurs dans l’administration quotidienne (voir mon billet au sujet de l’extension de volumes), le VPlex dispose d’une interface d’administration (notamment la CLI) particulièrement agréable et assez puissante pour effectuer des tâches courantes (supervision, provisionning, gestion des devices).
La prochaine version logicielle attendue d’ici la fin du premier semestre devrait apporter son lot d’améliorations et notamment simplifier grandement la problématique des extensions de volumes en production
MAJ: information prise auprès de collaborateurs d’EMC, la livraison de la nouvelle version de VPlex a été décallée au troisième trimestre 2013. Je posterai un billet plus détaillé sur les bénéfices attendus de cette version dès que j’aurais plus d’information.
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