Il y a pratiquement 3 ans, jour pour jour (cela a vraiment démarré en novembre 2022), j’ai découvert un nouveau monde… Kubernetes et son orchestre (au moins philharmonique).

Tout a commencé en fin d’année 2022, lorsque nous avons dû travailler à la mise en place d’une toute nouvelle plateforme HDS. L’objectif était de répondre à un appel d’offres et, de fait, nous mettre en concurrence face à d’autres entreprises privées ainsi qu’à certains collègues du secteur public. C’est peu de le dire : le défi était immense, tout comme la pression de notre service pour répondre correctement à la question posée à l’époque.

Certes, je connaissais déjà un peu certaines technologies et avais pas mal bourlingué avec Docker à titre personnel, mais Kubernetes, c’était une autre paire de manches. D’autant que cette nouvelle offre de service était totalement inédite pour nous, d’autant plus qu’elle devait héberger un tout nouveau client qui développait une application précisément basée sur les microservices.

En somme : un tout nouveau socle technologique à découvrir, maîtriser et exploiter, tout en choisissant la solution sur laquelle nous allions devoir nous lancer. Il nous fallait, évidemment, un partenaire intégrateur capable de nous aider, voire de prendre le lead sur certains aspects, le temps que nous soyons capables de nous en sortir seuls.

Et, le “pire” dans tout cela, c’est qu’on l’a remporté, cet appel d’offre !

Mais remporter un tel projet n’allait pas de soi sans afficher en même temps un partenariat fort avec une entreprise rompue à ce genre d’exercices. Après une phase préalable d’étude du marché santé, nous avons assez vite choisi Axians, pour plusieurs raisons : leurs équipes DevOps étaient déjà expérimentées ; il y avait peu d’intégrateurs compétents dans le domaine avec qui nous entretenions déjà des relations de confiance ; la société disposait déjà d’un marché public ouvert sur lequel nous pouvions acheter le type de prestation souhaitée ; enfin, et surtout, Axians était capable de nous aider à faire face à toutes les questions que nous nous posions.

Au final, nous avons donc démarré très vite, dès le mois de mars (oui, comme souvent, les échéances étaient serrées). Sans te détailler tout le projet et sa cinématique, nous sommes désormais en en production depuis un an environ.

Heu … oui ?

Pour en revenir à ma situation par rapport à ce projet, il a donc fallu que, en dehors des workshops que nous organisions régulièrement avec Axians, je m’attelle à comprendre, apprendre, expérimenter et, à terme, maîtriser Kubernetes et son orchestre… un véritable changement de référentiel pour moi, rompu depuis des années à une production plus traditionnelle (Virtu, NSX, stockage, vous voyez ^^).

Des mondes étranges

Évidemment, je me suis jeté à corps perdu dans ces nouveaux mondes technologiques (oui, il y en a plusieurs). Des mondes où les concepts et les solutions sont tellement nombreux et difficiles à appréhender : Deployment DaemonSet, Pod, IngressService, Helm, Pipelines CI/CD,  StorageClass, et j’en passe. Il y a d’autres mondes que je connaissais déjà, mais qu’il a fallu maîtriser bien mieux, comme Traefik, Terraform, Ansible ou GitLab/GitHub. Des mondes, enfin, où, quand on écrit des articles de blog, de la documentation, ou même qu’on décrit des applications entières, il faut s’habituer à Markdown et YAML (pas une mince affaire, il faut presque apprendre un nouveau langage). Et tout cela doit se faire sans oublier tout ce que l’on a appris pendant des années… Bref, le cerveau explose très vite !

Un choix cornélien

Pour terminer et justifier un peu mon absence durant ces longs mois, il a fallu que je fasse un choix (comme d’habitude, il n’y a que 24 heures dans une journée) : soit continuer le blog, soit me focaliser sur toutes les briques technologiques nécessaires pour au moins commencer à appréhender Kubernetes et son orchestre.

La suite de ce blog sera très vraisemblablement consacrée à toute ma phase d’apprentissage de ces mondes autour de Kubernetes dans les prochaines années. Et j’ai déjà plein de choses à vous raconter : le petit vLab K3s sur lequel je travaille depuis plusieurs mois déjà m’a déjà donné du fil à retordre. Il m’a rendu plusieurs fois fier de moi, malgré les difficultés et les nuits passées à éplucher le web (et continuer à me faire aider par Mistral …). Il m’a appris, notamment, à avoir les bons réflexes quand il s’agit de déboguer des environnements Kubernetes ^^.

Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles technologies, d’autres civilisations DevOps et, au mépris du danger, avancer vers l’inconnu, qu’ils disaient…

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